Depuis le 16 Juin dernier et jusqu'au 11 Septembre, le Centre Canadien d’Architecture (CCA) présente dans sa salle octogonale, La bonne cause: l'architecture de paix, une exposition qui explore les enjeux de la reconstruction des zones d’après-guerre et le maintien de la paix à travers des projets d’architecture et d’urbanisme visant à, humaniser et rebâtir les villes et les territoires dévastés par les conflits armés. L’exposition s’interroge sur le bien fondé de la reconstruction en tant qu’instrument du maintien de la paix et de la prévention de conflit. Elle met en lumière ses complexités ainsi que les facteurs de succès et d’échec.
Conçue par le NAI, l’Institut Néerlandais d’Architecture (Rotterdam) et Archis (Amsterdam) en collaboration avec le CCA, l’exposition aborde le sujet de la production d’espace en temps de conflit et celle en temps de paix ; elle présente un éventail de projets concrets réalisés avec la participation d’agences d’architectes, d’urbanistes et d’écoles d’architecture dans des régions du monde marquées par des tensions géopolitiques qui perdurent: L’Afghanistan, le Kosovo, L’Afrique du Sud, le Rwanda, Israël et la Palestine.
La bonne cause: l'architecture de paix fait partie d’un plus vaste projet de recherche intitulé “De la destruction comme élément de l’histoire naturelle”. L’exposition vient compléter une des autres expositions en cours au CCA, Architecture en uniforme: Projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale.
La bonne cause: l'architecture de paix fait partie d’un plus vaste projet de recherche intitulé “De la destruction comme élément de l’histoire naturelle”. L’exposition vient compléter une des autres expositions en cours au CCA, Architecture en uniforme: Projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale.
Selon Mirko Zardini, directeur et conservateur en chef du CCA « La bonne cause réunit une sélection d’actions essentielles menées par des professionnels issus du monde de l’architecture et de l’urbanisme qui choisissent de se mobiliser alors que des enjeux géopolitiques et conflits ont une incidence très néfaste sur l’habitat et l’environnement urbain de populations. Ces projets révèlent ainsi l’importance du mandat des architectes ».
Dans le cadre de l'exposition deux projets menés en Afrique sont présentés :
- Le premier, l'intégration d’un complexe résidentiel et culturel dans un township à la périphérie de Port Elizabeth (PELIP Housing), par Noero Wolff Architects en 1999, constitue une mutation réussie vers des espaces publics qui intègrent un meilleur milieu de vie. Le projet s’articule autour du Red Location Museum, un lieu commémoratif de l’apartheid propice à l’expression des victimes du passé et à la perpétuation de leur mémoire pour les générations futures.
© Noero Wolff Architecs |
Le second, le centre de Football for Hope, le premier centre parmi les 20 prévus dans le cadre de la campagne "The football for hope" lancé par la FIFA en 2010 de Kigali au Rwanda est un autre exemple de projet non lucratif, qui par l’entremise de la valorisation du football redonne un sentiment d’ancrage à la jeunesse locale, en plus de garantir un niveau de santé publique et d’éducation accru. Le centre devrait être livré en 2012.
Deux beaux projet qui prouvent que l'on peux parler de paix en Afrique et que l'architecture peux être symbole d'espoir et et de réconciliation.
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