AFRIKADAA #10 "POLITICS OF SOUND" IS ONLINE


English below



Burning of the Midnight Lamp, 2013, ©Satch Hoyt 


Pour célébrer cette fin d’année 2015, la revue Afrikadaa propose dans son dernier numéro POLITICS OF SOUND, de plonger ses lecteurs dans divers sonorités et courants musicaux.

« Le monde est musique » dit John cage
Des sons dissimulés dans l’environnement nous incitent à mieux entendre le monde qui, trop souvent est masqué par le regard.

L'art sonore a-t-il la capacité de créer des fictions, de revisiter des histoires passées, présentes ou futures?
Les fictions sonores de ce numéro, vont permettre d’aborder sur le plan sociopolitique différents courants musicaux qui ont marqué les luttes des droits civiques ou les luttes panafricaines. Ces fictions traverseront une histoire esthétique du son et de la musique. La musique devient la promesse d’un monde Autre. Comment les créateurs, s’emparent-ils du son, dans leur production artistique et dans leur écoute du monde?
C’est ce que la revue questionne dans ce dernier opus.

Écouter Autrement POLITICS OF SOUND.
Ecouter les récits de nos contributeurs qui avec nous ont imaginé ce chapitre dédié au son.

Ils ont contribué à ce numéro :

Jay One Ramier, Sindika Dokolo, Satch Hoyt, Camille Norment, Jean Claude Moineau, Olivier Lussac, Mukwae Wabei Siyolwe, Raphaël Barontini, Lotte Løvholm, Cosmo Whyte, Emeka Ogboh, Em’kal Eyongakpa, Abigail Celis, Vanina Géré, Aryan Kaganof, Emily Goedde, Mukami Kuria, John Peffer, Jun Nguyen-Hatsushiba, Stéphanie Melyon-Reinette, Dinah Douïeb, Olivier Timma, Eugenie Gwladys Temewé Ninsegha, Jean-Pascal Zadi, Evenson Lizaire, Philippe Di Folco, Rithuli Orleyn, Lord Eraze, Yeno, Holly Bass, Julien Creuzet, Blaise N’Djehoya, Robert Hodge, Switch “Groov” Experience, L’autre Musique, Frédéric Mathevet, Célio Paillard, Thierry Planelle, Andrew Esiebo, Tom Bogaert, Younes Baba-Ali, Clelia Coussonnet, James Webb, Magdi Mostafa, Sirine Fattouh, Ilpo Jauhiainen, Lauren Ekué, Aurélie Leveau, Alisa Clements, Kalakuta Selectors, Stéphanie Bonnet, Jacques Goba, Christine Riou, Gisèle Sentier, la Galerie Imane Fares, Bomi Odufunade, Lina Planelle, Sebastien Zaegel, Ines Di Folco, DJ Reyz, Frieda Ekotto, Louisa BabariOlivia Anani, Seloua Luste Boulbina, Camille Moulonguet, Leïla Sy, Patrick de Lassagne, Anne Gregory, Myriam Dao, Hafida Jemni, Jephthé Carmil, Pascale Obolo, Carole Diop, la Fondation Kadist, la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Olivier Ouadah, le Mac/Val et toute l’équipe de Khiasma

Nous remercions nos partenaires :
Le CNAP, la Fondation Sindika Dokolo, l’ IESA, R22

N’hésitez pas à poster via la page Facebook d’Afrikadaa, chaque jours jusqu'au 1er janvier 2016, votre coup de coeur musical de l'année 2015!

Pour lire la revue cliquez ici >>

Bonne Fêtes de fin d'année


L'EQUIPE AFRIKADAA




Say it Loud, 2007-2014, ©Satch Hoyt 


To celebrate the end of 2015, Afrikadaa Magazine offers readers, in it's latest issue POLITICS OF SOUND, to embrace various sounds and musical trends.

‘’The world is Music’’ claims John Cage.
Sounds hidden in the environment encourage us to better hear the word, which, too often, is masked by the gaze.

Does sonic art have the ability to create fictions and revisit past, present and future events?
The sonic fictions of this issue will allow the various musical trends that have influenced the civil rights and Panafrican struggles to be approached from a socipolitical level. Music holds the promise of a different world. How do creators implement sound into the way they listen to the world and into their artistic production?
These are the topics we will examine in this issue dedicated to sound.

Listen differently to POLITICS OF SOUND
Listen to the narratives of our contributors who have designed this chapter dedicated to sound with us

They contributed to this issue :
Jay One Ramier, Sindika Dokolo, Satch Hoyt, Camille Norment, Jean Claude Moineau, Olivier Lussac, Mukwae Wabei Siyolwe, Raphaël Barontini, Lotte Løvholm, Cosmo Whyte, Emeka Ogboh, Em’kal Eyongakpa, Abigail Celis, Vanina Géré, Aryan Kaganof, Emily Goedde, Mukami Kuria, John Peffer, Jun Nguyen-Hatsushiba, Stéphanie Melyon-Reinette, Dinah Douïeb, Olivier Timma, Eugenie Gwladys Temewé Ninsegha, Jean-Pascal Zadi, Evenson Lizaire, Philippe Di Folco, Rithuli Orleyn, Lord Eraze, Yeno, Holly Bass, Julien Creuzet, Blaise N’Djehoya, Robert Hodge, Switch “Groov” Experience, L’autre Musique, Frédéric Mathevet, Célio Paillard, Thierry Planelle, Andrew Esiebo, Tom Bogaert, Younes Baba-Ali, Clelia Coussonnet, James Webb, Magdi Mostafa, Sirine Fattouh, Ilpo Jauhiainen, Lauren Ekué, Aurélie Leveau, Alisa Clements, Kalakuta Selectors, Stéphanie Bonnet, Jacques Goba, Christine Riou, Gisèle Sentier, la Galerie Imane Fares, Bomi Odufunade, Lina Planelle, Sebastien Zaegel, Ines Di Folco, DJ Reyz, Frieda Ekotto, Louisa Babari, Olivia Anani, Seloua Luste Boulbina, Camille Moulonguet, Leïla Sy, Patrick de Lassagne, Anne Gregory, Myriam Dao, Hafida Jemni, Jephthé Carmil, Pascale Obolo, Carole Diop, Kadist Art Fondation, Fondation Cartier for Contemporary Art, Olivier Ouadah, le Mac/Val and Khiasma

Thanks to our partners :
CNAP, Fondation Sindika Dokolo, IESA, R22

Do not hesitate to post on Afrikadaa's Facebook page, till january 1st, your musical of 2015

Click here to read the issue >>

We wish you a Happy Holiday Season

AFRIKADAA TEAM

AFRIKADAA @ KHIASMA



Certains lundis, Khiasma ouvre son espace à ce qui s’écrit en collectif et se publie sous le nom de « revue » : lancement de numéro, courrier des lecteurs,comité de rédaction en public, contributions fictives, articles potentiels et sommaire fabulé. Ce lundi 7 décembre pour la 4e édition du Lundi des revues carte blanche est donnée à AFRIKADAA qui propose un acte éditorial autour de son dernier opus "POLITICS OF SOUNDS".

L’acte éditorial est conçu comme une extension live des pages de la revue. Pour exister sur le terrain nous avons décidé à chaque sortie de la revue de dialoguer avec un espace d’art sous la forme curatoriale.

L’acte éditorial Live est un moyen de diffusion éphémère de la revue, un moyen de rencontrer et d’échanger avec son public sur les sujets évoqués dans ce dernier numéro : POLITICS OF SOUND

« Le monde est musique » dit John cage
Des sons dissimulés dans l’environnement nous incitent à mieux entendre le monde qui, trop souvent est masqué par le regard.
L'art sonore a-t-il la capacité de créer des fictions, de revisiter des histoires passées, présentes ou futures?
Les fictions sonores de ce numéro, vont permettre d’aborder sur le plan sociopolitique différents courants musicaux qui ont marqué les luttes des droits civiques ou les luttes panafricaines. Ces fictions traverseront une histoire esthétique du son et de la musique. La musique devient la promesse d’un monde, Autre. Comment les créateurs, s’emparent-ils du son, dans leur production artistique et dans leur écoute du monde?

C’est ce que nous allons questionner au cours de ce numéro dédié au SON.


En attendant la sortie de la revue, venez écouter Autrement POLITICS OF SOUND à Khiasma

Lundi 7 decembre 2015 de 20H A 22H au centre d’art Khiasma 15 rue chassagnolle 93260 LES LILAS, métro porte des lilas.

/////////// Entrée libre / réservation : resa@khiasma.net ////////// contact @afrikadaa.com

1:54 LE DERNIER SALON OÙ L’ON CAUSE

Courtesy of 1:54 © Benjamin Hoffman

Pour la troisième édition de l'unique et désormais incontournable foire internationale d'art contemporain africain à Londres, l'ambiance était à l'effervescence. Trente huit galeries avaient posé leur stand dans la grandiose Somerset House au bord de la Tamise et lorsque l'on prenait un peu la température des ventes, la satisfaction était ostensible et frisait parfois l'enthousiasme. Alors que la Frieze battait son plein un peu plus loin aux abords de Regent's Park, 1:54 n'était pas en reste et bénéficiait astucieusement de ce grand rendez-vous mondial de la création contemporaine. Petits et grands collectionneurs, amateurs et spécialistes, institutions, musées et fondations, le défilé des acheteurs ininterrompu pendant la foire donnait une image concrète du "buzz" dont bénéficierait l'art contemporain africain aujourd'hui. Et Touria El Glaoui, la judicieuse fondatrice de 1:54, de faire la remarque suivante: "la plus belle mort d'1:54 ce sera lorsque la foire ne servira plus à rien, c'est-à-dire le jour où la création contemporaine africaine fera partie de l'ensemble du marché de l'art de manière équilibrée." L'appel d'air semblait quoiqu'il en soit bel et bien réel à 1:54 cette semaine.

Courtesy of 1:54 © Benjamin Hoffman


Courtesy of 1:54 © Benjamin Hoffman

Faisons un petit tour de piste de cette foire multi-dimensionnelle :

ASIA NOW– Paris Asian Art Fair : un regard nouveau sur l’art contemporain asiatique.

Wang Sihun,
Truth, 25 juillet 2014, 10 x 10 x 19 cm
Installation (feu, acier inoxydable, verre, pétrole) Courtesy de l’artiste et NEW GALERIE et MadeIn GALLERY 



ASIA NOW– Paris Asian Art Fair est la première foire à taille humaine en France et en Europe qui pose un regard nouveau sur l’art contemporain asiatique et met en lumière sa contribution à la scène artistique internationale.

Du 20 au 22 octobre – juste après FRIEZE, en amont de la FIAC, avec deux jours en commun – ASIA NOW – Paris Asian Art Fair invite les collectionneurs et amateurs d’art à participer à un programme d’expositions et d’évènements qui vise à examiner les territoires encore méconnus de l’art asiatique. Il convoque la parole des artistes, critiques d’art et galeristes qui défendent la richesse et la diversité artistique des scènes d’Asie.

ASIA NOW – Paris Asian Art Fair se donne pour mission de transmettre et faire partager les contours et les enjeux de la scène asiatique. En exposant et explorant les pratiques artistiques de 40 artistes la foire invite ainsi à repenser l’art contemporain asiatique, sans préjugés, ni clichés.

INFORMATIONS PRATIQUES
Espace Pierre Cardin, 1 avenue Gabriel, 75008 Paris

Journée de vernissage (sur invitation) : 19 octobre de 14h à 18h30
Soirée de vernissage (sur invitation) : 19 octobre de 18h30 à 21h00
Journées d’ouverture :
20 octobre, (10h – 11h VIP seulement) - de 11h à 21h (10h – 11h VIP seulement) 
21 octobre, (10h – 11h VIP seulement) de 11h à 22h
22 octobre, (10h – 11h VIP seulement)de 11h à 19h30

Conversations : 20 Octobre, de 9h30 à 19h, Théâtre Espace Pierre Cardin 

www.asianowparis.com

1:54 est de retour à Londres pour une 3ème édition !

Nidhal Chamekh, Entre les choses No.13, 2014, Graphite on cotton paper, 23 x 31 cm
Courtesy of Selma Feriani Gallery

Après le succès de la première édition new-yorkaise en mai dernier, la première foire internationale d'art contemporain africain revient à Londres, pour la troisième année consécutive du 15 au 18 octobre 2015.

Pour sa plus grande édition jusqu’à présent, 1:54 occupera non plus deux mais trois ailes de Somerset House, bâtiment néoclassique en plein cœur de Londres. La foire offrira au public, cette année encore, une exposition d’art contemporain venu d’Afrique et de sa diaspora unique au monde par son ampleur tout autant que par sa qualité, ainsi qu'une série de débats et de conférences.

Cette troisième édition londonienne réunira 33 galeries internationales qui exposeront le travail de plus de 150 artistes Africains ou issus de la Diaspora, ainsi que 5 Special Projects, plateformes invitées par 1:54 à présenter leur travail à la foire.

FORUM, le programme de conférences et de débats autour des grandes questions contemporaines liées à la création africaines et à son marché, sera de retour, organisé par Koyo Kouoh, Directrice artistique et fondatrice de RAW material company (Dakar, Sénégal), mais aussi curatrice de l'EVA International 2016, Biennale d’art contemporain Irlandaise. Le thème central de FORUM sera cette année les relations et dialogues entre l'Afrique du Nord et le reste du continent, notamment sur un prisme culturel et artistique.

Comme l'année dernière les publications d'art ne seront pas en reste. En effet le public pourra profiter d'un book store ou seront présenté magazines, catalogues, revues d'art, etc. L'occasion pour le public londonien de découvrir ou redécouvrir la revue Afrikadaa qui y sera présentée.

1:54 sera ouverte au public du 15 au 17 octobre de 12h à 20h et le 18 octobre de 12h à 18h.

Pour plus d'information et pour consulter le programme des événements : http://1-54.com/

TRANS(¿)DUCTION

Dimitri Afanasenko, Parade, série, Kiev, Ukraine, 2013


Le Cneai, centre national d’art contemporain consacré à l’édition et à l’art imprimé, présente du 17 octobre au 29 novembre,  l'exposition trans(¿)duction, sous le commissariat de Marc Johnson et Anne-Marie Melste.

trans(¿)duction est une étape dans une recherche. L’exposition explore quelques relations entre la traduction, les langues maternelles, la migration, les sciences sociales, la danse, la présentation de document comme forme de recherche, les questions identitaires, les images en mouvement, la typographie et les formes de désobéissances.

L’exposition trans(¿)duction tente de mettre en relation deux modes exploratoires. Tout d’abord est mis en œuvre une visée scientifique, une activité de recherche dont l’objet est l’approfondissement des connaissances dans les domaines des sciences sociales et des arts visuels. Mais aussi une exploration sensible de l’âme humaine, qui privilégie l’expression de la subjectivité et met en valeur les ressources du rythme, du contrepoint et des mécanismes psychiques pour constituer une exposition-forum, tout à la fois, un dispositif spatial et une construction mentale.
Liste des participants, artistes, poètes, écrivains, activists : Dimitri Afanasenko, Louisa Babari, André Baldinger, Lise-Laure Batifol, Subhankar Banerjee, Seloua Luste Boulbina, Maxime Chanson, Merce Cunningham, Benjamin Guetta, Alice Delmotte-Halter, Claude Iverné, Sarah Agnes James, Marc Johnson, Anne-Marie Melster, Pascale Obolo, Célio Paillard, Jean-Marie Privat, Toan Vu-Huu and Katarina Zdjelar.

trans(¿)duction: mother-tongue, migration, cultural cross-road, motion and désobéissance
. Sous le commissariat de Marc Johnson et Anne-Marie Melster | Du 17 Octobre au 29 Novembre 2015.






10ème PRIX ARTE LAGUNA




Voilà quelques semaines que les inscriptions au 10ème prix ARTE LAGUNA sont ouvertes.

Le Prix Arte Laguna Prize est une concours artistique international , ouvert à tous, sans thématique imposée. Ce prix n’est pas seulement un concours d’art, mais représente aussi une opportunité pour les participants de présenter leurs œuvres d’art à l’Arsenal de Venise. En outre il permet de gagner une grande gamme de prix différents et des possibilités de carrière et de rejoindre un réseau international d’institutions artistiques et de personnes créatives.

Un jury international choisira les 120 finalistes pour:

6 prix en argent de € 7.000 chacun

exposition finale à l’Arsenal de Venise
4 expositions dans de galeries d’art internationales

2 collaborations avec des entreprises
7 résidences d’art
3 festivals internationaux

la publication d’un catalogue


LES ARTISTES GAGNENT

Prix en argent

€ 7.000,00 Peinture
€ 7.000,00 Sculpture et Installation
€ 7.000,00 Art photographique
€ 7.000,00 Art Vidéo et Performance
€ 7.000,00 Art virtuel et numérique
€ 7.000,00 Art de l’environnement et du paysage

4 Prix Artist in Gallery (Artiste en Gallerie)

Organisation de 4 expositions individuelles qui comprennent la mise en place, une contribution aux frais de transport, la publication d’un catalogue numérique, dans les Galleries suivantes :
Galerie Gaia, Istanbul Turquie
Galerie Isabelle Lesemeister, Regensburg Allemagne
Galerie Fernando Santos, Porto Portugal
Galerie ART re.FLEX, Saint-Pétersbourg Russie

7 Prix Artist in Residence (Artiste en Résidence)

Sélection de 10 artistes pour participer aux résidences d’art internationales :
Basu Foundation for the Arts, Calcutta Inde
Swatch Art Peace Hotel, Shanghai Chine
Taipei Village Artistique, Taipei Taiwan
Fondation Berengo, Murano Italie
Espronceda, Barcelona Espagne
Fonderie Artistique Battaglia, Milan Italie
Sérigraphie Artistique Fallani, Venise Italie

2 Prix Business for Art 

Sélection de deux projets créatifs pour la collaboration avec 2 entreprises qui représentent le “Made in Italy” :
€ 5,000 Deglupta, Venise Italie
Œuvre d’art en bois avec Riva 1920, Cantù Italie

3 Festivals & Expositions

Sélection de 12 artistes pour participer à des événements collectifs :
Art Stays, Ptuj Slovénie
Art Nova 100, Pékin Chine
Open Exposition Internationale de Sculptures et d’Installations, Venise Italie

UN LIEU PARTICULIER POUR L’EXPOSITION FINALE

L’exposition collective se déroulera dans les lieux historiques de l’Arsenal de Venise en mars 2016.

Ce lieu prestigieux de la ville sur l’eau abritera l’exposition des 30 œuvres de la catégorie peinture, 30 sculptures et installations, 30 œuvres de la catégorie art photographique, 10 vidéos, 10 projets de la catégorie art de l’environnement et du paysage et 5 performances en direct lors de la cérémonie d’ouverture de l’exposition.

UN LIEU DÉDICACÉ À LA CATÉGORIE ART NUMÉRIQUE

Les finalistes de la catégorie art virtuel et numérique seront présentés au Future Centre, le siège vénitien de Telecom Italia, un incubateur pour le développement de nouvelles opportunités d’affaires dans le domaine des télécommunications et des nouvelles technologies; le lieu idéal pour abriter les 5 œuvres de cette catégorie: 5 voies pour comprendre l’art virtuel et numérique par l’ordinateur, les tablettes numériques, les applications ou d’autres dispositifs.

LE JURY

La sélection des œuvres soumises sera effectuée par un jury international composé d’experts de haut niveau :
Directeurs de musées
Conservateurs
Critiques d’art

Ils sélectionneront les 6 gagnants définitifs de toutes les catégories du concours.

Conservateur et président du jury :
Igor Zanti (Italie, Conservateur et Critique d’art)

Membres du Jury :
Miguel Amado (Portugal, Conservateur Sénior au Middlesbrough Institute of Modern Art en Angleterre)
Anna Bernardini (Italie, Directrice Artistique de la Collezione Panza)
Barbara Boninsegna (Italie, Directrice Artistique du Centrale Fies – Centre pour la production de l’art de la performance à Trente)
Denis Curti (Italie, Directeur Artistique de la Casa dei Tre Oci à Venise et du Festival de la Photographie à Capri)
Enrico Fontanari (Italie, Urbaniste, Professeur de design urbain et du paysage à l’Université IUAV de Venise)
Suad Garayeva (Azerbaidjan, Conservateur général des expositions et de la collection permanente du YARAT Contemporary Art Centre)
Vasili Tsereteli (Russie, Directeur Executif du MMOMA - Moscow Museum of Modern Art)
Sabrina Van der Ley (Norvège, Directrice du département d’Art Contemporain au Nasjonalmuseet à Oslo)
Simone Verde (Italie, Historien d’art, Superviseur de la recherche scientifique et des publications de l’agence française France-Muséums, responsable de la création du Louvre à Abu Dhabi)
Bettina von Dziembowski (Allemagne, Directrice de la Springhornhof Foundation & Art Association à Neuenkirchen)

Pour plus d'information sur ce concours : www.artelagunaprize.com/fr
Vous pouvez également consulter une vidéo ici >>

AFRIKADAA PRÉSENTE SILENCE BREAK ON-AIR À LA FONDATION CARTIER




Du 17 au 19 septembre 2015, la Fondation Cartier pour l’art contemporain accueille le projet Pan African Space Station, initié par la revue Chimurenga, au coeur des espaces de l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko.

Chaque jour, de 16h à 22h, des personnalités, acteurs et penseurs du continent africain, animent leurs propres émissions lors de temps d’antenne quotidiens au cours desquelles ils accueillent chacun une sélection d’intervenants composée d’artistes, d’auteurs et de musiciens venus d’Europe et d’ailleurs pour faire résonner leur image sonore de l’Afrique contemporaine.

C'est dans ce cadre et sur invitation de Chimurenga que Afrikadaa propose Silence Break On-Air, une programmation conçue spécialement pour l'occasion.

Jeudi 17 septembre : 20h15 - 21h00 (45mn)

Corps à corps,
vidéo, 8 min. 2014.
Louisa Babari / Celio Paillard
"Corps-à-corps" est une performance vidéo de Célio Paillard et Louisa Babari. L’œuvre interprète « Fanon, le corps à corps colonial », un texte de Seloua Luste Boulbina paru dans la revue Afrikadaa en mai 2014, dans son numéro intitulé « Le corps médium ». Le texte parle de l’expérience de Frantz Fanon alors psychiatre à Blida Joinville en Algérie. Les mots de Seloua Luste Boulbina, philosophe et spécialiste des questions post coloniales ne rendent pas simplement compte de cette révolte, ils la prolongent et l’amplifient, afin qu’elle demeure vivante et opérante. C’est alors le corps entier qui s’incarne dans la voix ; qui à chaque mot scandé sur l’écran, devient âpre et rugueuse, s’emporte et s’emballe. Performer, ici, s’entend dans le sens anglais d’agir. Il s’agit de transmettre un souffle, celui de la révolte.

Haiti Ground Zero
: video 5 min.
Michelange Quay
De nationalité américaine et d’origine haïtienne, Michelange Quay, obtient sa licence de cinéma à l’Université de New York, ainsi que sa licence d’Anthropologie à l’Université de Miami. Il est diplômé en réalisation à la prestigieuse Tisch School of Arts. En 2002, il est le réalisateur lauréat de la Résidence Ciné fondation du festival de Cannes, où il commence l’écriture du film « Mange, ceci est mon corps ». En 2004, il réalise « L’Evangile du cochon créole », un court-métrage de 35 minutes, présenté dans la sélection officielle du festival de Cannes en 2004. Il reçoit aussi le prix du meilleur court-métrage au festival de Locarno, Stockholm,Milan, Rio de Janeiro, Sao Paulo et au festival de Tokyo CON-CAN Movie. En 2008, sort son premier long métrage, Mange ceci est mon corps. Le film est sélectionné aux festivals de Sundance 2008.Il obtient le Grand prix au Festival International du film de Miami .Haïti ground zéro, son dernier projet avec lequel il réalise un prologue de cinq minutes qui amorce la composition de son prochain long-métrage. Le film sonde les origines et la création d'Haîti et qui utilise « la musique comme un élément du débat qui questionne le ressenti du spectateur. »

LEGBA, 10 min.
Jephthé Carmil
L’artiste visuel invite pour une lecture performative accompagné de Chine Phashe, tromboniste sud-africain.
Uxu, Eleggua, Elegbara, Atibon Legba sont les multiples noms que prennent Legba, ce loa du panthéon vaudou. Maître des cimetières, il assure le passage du monde visible au monde invisible. Celui-ci circule autant dans les imaginaires béninois, brésiliens, cubains qu’haïtiens.
Ici, LEGBA se révèle par les gestuels de la main. Le jeu de contraste avec la lumière joue sur la frontière entre réel et fiction et invite à voyager avec cette figure dans un certain inconnu. Que laisse t-on percevoir de soi, que garde t-on pour soi et qu’est-ce qui échappe à soi ?
Cette performance sonde les tentatives illusoires d’une maîtrise de soi en se demandant si LEGBA ne serait pas finalement la métaphore de ce fantôme qui navigue dans notre moi fragmenté ?

Congadas a story that moves forward repeating itself, 10 min.
Fabiana Souza
Lecture performative sur le thème du reenactment (reconstitution) des Congadas : performances afro-brésiliennes qui mettent en scène le couronnement du Roi Chico Rei - récit épique de Galanga - un souverain Congolais qui aurait été enlevé par des marchands d’esclaves portugais aux alentours de 1740. La performance consiste à montrer une vidéo sur ces diverses manifestations qui ont lieu dans différentes villes brésiliennes. La vidéo sera accompagnée par une réflexion de l’artiste sur le rôle de l'actualisation performative de l'histoire, activée par les reenactments.

Vendredi 18 septembre : 20h00 – 21h00 (1h)

KrX VisuaL DrumS, performance musicale : 20 min, 2015.
Christiane Prince et Pascale Obolo
Création sonore sous forme d’un Répertoire cosmique, musicale en conversation avec SUN RA.

Christiane Prince est musicienne, auteure, compositrice, interprète, et choriste, Elle est l'une des rares femmes reconnues au sein du monde masculin des batteurs. Passant du rock à la soul, de l’électro au reggae, elle est présente sur tous les fronts du studio à la scène.  Sollicitée par des artistes nationaux et internationaux. On la retrouve sur de nombreux albums, bandes  originales  de  films,  tournées  live,plateaux  télé  ou radio… Par albums, bandes originales de films, tournées live, plateaux télé ou radio… Par son groove, sa frappe, sa vision de la musique et sa créativité, Christiane marque son style. Elle joue avec Camille Bazbaz & The BAZBAZ Orchestra, Winston McANUFF et Philippe KATERINE. Elle expérimente une recherche sonore sous le nom de KrX. Elle est accompagnée du collectif, expert en scénographie visuelle et maping, « Système Métrique » (Vj Tomz, FredY Fruchard, Clém Valon et Jgreuh)

Pascale Obolo est rédactrice en chef de la revue afrikadaa et cinéaste, née à Yaoundé, Cameroun. Elle étudie au Conservatoire Libre du cinéma Français en section réalisation, puis obtient un master de cinéma à l’université de paris VIII, section cinéma expérimental. Ses premiers films documentent le début du mouvement Hip Hop et la scène parisienne graffiti. Cinéaste féministe, elle a également porté son regard sur la place de la femme dans les milieux artistiques. Ses films ont été montrés et primés dans de nombreux festivals. Sa démarche artistique cinématographique est souvent issue des arts plastiques et numériques, rompant délibérément avec les codes narratifs traditionnels, les codes visuels ou clichés que l’on a de l’Afrique et de sa culture. “Je cherche à recréer une Afrique futuriste qui s’interroge sur sa mémoire et son avenir.” Activiste, les thèmes de l’identité, de l’exil, de l'invisibilité et de l’immigration sont abordés dans son travail. Pascale Obolo produit et réalise « des objets filmiques » car elle refuse d ‘être limitée à un genre cinématographique. Ses travaux ont été exposés et diffusés au Musée du Montparnasse, au Musée du Quai Branly, au Manège de Dakar, à Beaubourg, à la Fondation David Roberts, au Mac Val. Son dernier film Calypso Rose, the lioness of the jungle a remporté au FESPACO en 2013 (section documentaire) le prix Yennega d’argent.

Conversation sur la naissance de la plateforme True Africa, 15 min
Claude Grunitzky 
Le continent africain ne se contente pas d’adopter les technologies, il les adapte aussi, à ses besoins, sa culture. Tel Vérone Mankou, surnommé le « Steve Jobs » congolais. A 28 ans, il est le fondateur de l'entreprise VMK (version abrégée de l'expression « Vou Mou Ka » ou « Réveillez-vous » en dialecte kikongo), créatrice de smartphones et tablettes « Made in Africa ». Ou encore son jeune compatriote Michael Kazadi, qui finance par crowdfunding, et avec l’appui de l’Université de Georgie aux États-Unis, sa ferme high-tech qui cherche à élever des criquets en plein Kinshasa, pour consommation locale.
L’idée serait de présenter, pendant 10 minutes, quelques innovations portées par de jeunes entrepreneurs africains. Vérone Mankou, mais aussi Thierry N’Doufou, Ivoirien, inventeur de la première tablette éducative africaine Qelasy, en passe d’inaugurer une chaîne de production dans son pays. L'Afrique recycle aussi de façon créative les composants, à l’instar d’Afate Gnikou, Togolais, concevant des imprimantes 3D à partir des déchets informatiques au sein de l’incubateur Woelab, ou Sam Kodo, lauréat du Forum des Jeunes Entrepreneurs Togolais, prix Anzisha Award, inventeur robotique invité par Obama à la Maison Blanche. Pour terminer sur un échange Skype de cinq minutes avec le jeune Michael Kazadi, qui nous parlera de son projet “Made in Africa”.

Le rêve d'Icare, slam 10 min.
Lord Eraze 
Lord Eraze de son vrai nom Aimé N'Tsiangana, est un artiste poète, fils de Tonton Kadian premier organisateur des ballets congolais à Paris. Après avoir fait le conservatoire de Chartres au saxophone, il rejoint en 1984 le mouvement Zoulous. L'amour de la musique l'amène à organiser et à se produire dans de nombreuses manifestations à travers la France. Il travaille en tant que chroniqueur à la Radio Libertaire.

Samedi 19 septembre : 20h00 – 21h00 (1h)

Voyage sonore - Dj set, 15 min.
DJ Reyz 
Le D4, véritable laboratoire musical, s’échappent des sons et samples résolument funky. En véritable homme-orchestre expérimental, il joue lui-même tous les instruments, appose sa voix, trafique platines et logiciels et n’hésite pas à utiliser bouteilles vides ou pleines en guide de claps. Utilisant des matériaux de récupération et ce qu’il appelle l’ordinateur primaire (primary-biological-computing), le cerveau humain, Reyz se réinvente en extra-terrestre plus à la manière de Joe Norton dans « Brother from another planet » que de Will Smith dans « Men in black ». A l’occasion de cet événement conjoint à la Fondation Cartier, il nous invite dans son vaisseau pour un voyage cosmique entre l’Afrique et le Nord-Est de l’Amérique.

Les luttes, 10 min
Nadia Yala Kisukidi
Lecture performative d’un texte extrait de son premier roman, intitulé « Les luttes » (encore non publié).

Congo Landscape, vidéo 5 min
Michèle Magema 
Dans cette œuvre, l’artiste invite le spectateur à concevoir le Congo (RDC) tel un paysage labyrinthique. Magema, propose un parcours déambulatoire sans issue. La circulation se fait dans une architecture où le chemin se cherche à travers les prismes de la mémoire. En référence au mythe de Thésée guidé par le fil d’Arianne, l’artiste utilise des objets pour la guider. Dans son cheminement, elle dessine trois trajectoires difficiles à saisir dans leur globalité: la sienne en construction, celles de son père et de sa mère déjà effectives. Par son action, elle matérialise ainsi, leurs voyages dans les grandes villes de la RDC. Le mécanisme abstrait qu’elle met en place, réduit les noms des villes à des points, parsemés tels des constellations.,

Kin Kitoko, performance dansée, 10 min.
Compagnie de danse BonneEnfant (deux danseuses) 
Kin Kitoko est une performance dansée réalisée à partir d’une play list réalisée avec DJ Reyz,
allant de la rumba congolaise des années 1920 (avec des artistes tel que Tabu Ley, ou encore Papa Noël ) jusqu’ à la musique kinoise actuelle.


info.reservation@fondation.cartier.com
T. +33 (0)1 42 18 56 72
Plein tarif > 10,50 euros
Tarif reduit > 7 euros
Lives sur la webradio >PASS
www.panafricanspacestation.org.za

Fondation Cartier pour l'art contemporain
261, boulevard Raspail, 75014 Paris
http://fondation.cartier.com

Accès avec le billet d’entrée à l’exposition dans la limite des places disponibles

APPEL A CONTRIBUTIONS / CALL FOR PROPOSALS : AFRIKADAA #10 THE POLITICS OF SOUND





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Comment les créateurs, s’emparent-ils du SON, dans leur production artistique et dans leur écoute du monde ?

Des sons dissimulés dans l’environnement nous incitent à mieux entendre le monde qui, trop souvent, est masqué par le regard.

Écouter autrement !

Ce numéro est pensé comme un voyage sonore. Sonorités discordantes ou accordantes, l'art sonore est souvent un art de l'affect. En portant un intérêt au son, il s agit d’ouvrir un champ élargi ou sont convoqués l'expérience des lieux, les parcours et les dérives physiques, les récits, les narrations sonores, et l’exploration de la mémoire pour une suspension de l’oubli. Identifier les différents phénomènes sonores, les modes d’écoutes des sons et la variété des modes de productions. De même qu'on n'écoute pas seulement avec ses oreilles, mais avec son corps. Envisageons ce numéro comme les « Sounds Studies », en associant pratiques sonores et problématiques, mémoire sonore et écriture sonores, poésie sonore et rythme sonore, silence et bruit, espace sonore et parcours sonore.

Les sons émis ne suffisent pas à assouvir les besoins et les visions des artistes, qui les associent à d’autres formes d’expressions artistiques …

“Don ‘t call it music if the term offends you.”


Créer des sons qui n'existent pas dans la nature. Produire des sons que nous n'avons jamais entendus. Des sons inédits peuvent être inclus dans une œuvre, mais leur acceptation ou leur intégration en tant que « les nôtres », permet de décoloniser les perceptions et de démoraliser les savoirs.

Lorsque vous entrez dans une galerie ou un musée, vous n'êtes pas juste entrain d'avoir une expérience visuelle ... La peinture et la sculpture attirent votre attention sur le son. Nous sommes constamment soumis à l’expérimentation sonore sans le savoir. Jusqu'au silence.

Ce numéro d'Afrikadaa interroge le lien actuel, entre l’art et le son. L'histoire du son dans les arts plastiques joue dans un rapport contradictoire fait de tension, de dramaturgie, de pression, d'un récit en creux de signes, par défaut. En somme, dans les arts visuels, on distingue les œuvres sonores plastiques, et les œuvres sonores.

« Le monde est musique » dit John cage


Rétrospectivement ce territoire hybride et dense nous permet de lire autrement l'histoire de l'art, celle de la musique et l'utopie sémiotique qui les traversent de part et d autre. Il est important d’évoquer ces échanges hospitaliers, idéalistes parfois, entre le visible et la sonore.

L'art sonore a-t-il la capacité de créer des fictions, de revisiter des histoires passées, présentes ou futures ? Les fictions sonores de ce prochain numéro, vont permettre d’aborder sur le plan sociopolitique différents courants musicaux qui ont marqué les luttes des droits civiques ou les luttes panafricaines. Ces fictions traverseront une histoire esthétique du son et de la musique. Ces narrations sonores peuvent se reproduire au travers des créations politiques, telles les extravagances frictionnelles de l’afrofuturisme, de la généalogie extraterrestre de Sun Ra, aux voyages interplanétaire de Doctor Octagon regagnant la planète terre par le fax. La musique devient la promesse d’un monde, autre.

C’est ce que nous allons questionner au cours de ce numéro dédié au son.

Petit conseil pour les vacances : afin d'être inspirés par ce prochain numéro n'oublier pas de mettre dans vos valises : Lee Scratch Perry, Miles Davis, Gil Scott Heron, Sun Ra, Linton Kwesi Johnson, Public Enemy, Last Poets, Afrika Bambaataa, Nina Simone …..,

Nous vous invitons à nous envoyer vos essais, articles, photos, œuvres, poèmes, pièces sonores, et toutes autres contributions autour de cette thématique. N'hésitez pas à nous envoyer votre sélection musicale afin d’ illustrer de votre article pour la conception de la revue sonore de ce numéro .

- Les articles feront au minimum 600 mots et au maximum 2000 mots (soit entre 2600 et 10 000 signes) et seront fournis en .doc

- Les images et documents photos doivent être fournis au format JPEG et d'une résolution de 300dpi minimum

- Chaque photo doit être nommée avec un titre explicite et accompagnée d'un texte indiquant le titre de l’œuvre, une description technique, l'année de réalisation et le nom du photographe.

Date limite pour la réception des articles 29 septembre 2015

Vous pouvez envoyer vos contributions à : contact@afrikadaa.com ou pascaleobolo@afrikadaa.com 


English below 

#FlashBackFriday : En mai dernier nous étions à Saint-Louis pour le festival le "Fleuve en couleur"


©Ousmane Sow


Il y a près 2 mois, Afrikadaa se rendait à Saint-Louis pour assister à la 6 ème édition du festival le Fleuve en couleur qui s'est tenue du 9 mai au 9 juin 2015. Organisé chaque année par l'association PAVA depuis 2009, ce festival met en lumière des artistes sénégalais et étrangers. A travers un parcours artistique qui s'étend sur l'ensemble de l'île, le public est invité à découvrir des œuvres d'art tout en visitant la ville classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. 25 espaces d’expositions ouverts au public, 73 artistes exposés, des milliers de visiteurs, le Fleuve en couleur confirme cette année encore son statut d'évènement culturel incontournable. Retour sur ce festival d'art contemporain qui redonne à Saint-Louis ses lettres de noblesse.

Ce sont les derniers jours du mois de mai, il est minuit. Ndar* d'ordinaire si paisible est en effervescence, en effet la fin du Fleuve en couleur coïncident avec le sacro-saint Festival de Jazz. L'atmosphère est étrange quasi mystique, nous sommes sur l'île que depuis quelques minutes et déjà le temps semble s'être suspendu, cela ne fait aucun doute cette ville à quelque chose de magique. Le lendemain, pas une minute à perdre, nous partons à la découverte de la ville et des espaces d'expositions qui participent au Fleuve en couleur.

Le Patio Saint-Louis (Galerie Arte)

Première étape, le Patio Saint-Louis qui abrite la Galerie Arte. Design, peinture, sculpture chez Arte il y en a pour tous les goûts. Parmi les cinq artistes exposés par Jöelle le Bussy on retiendra :

- Yves Gusella, avec sa série de toiles en hommage à Saint-Louis. L'artiste, vivant à Saint-Louis depuis de nombreuses années, a capté des instants de vie qui font écho aux œuvres de Manel Ndoye exposées à Arte Dakar.

- Cheikh Keita (membre du groupe TAKEYFA), qui met son talent au service d'une cause qui lui est chère, l'amélioration des conditions de vie des Albinos et la défense de leurs droits, dans le cadre d'un partenariat entre l'association CARE ALBINOS (présidée par Mah Khoudia Keyta, sœur de Cheikh et membre du groupe TAKEYFA) et la Galerie Arte. Cette dernière reversera à CARE ALBINOS une partie du produit de la vente des œuvres de Cheikh Keita, Kiné Aw et Baba Ly, pour marquer son soutien à cette noble cause.

Le Patio Saint-Louis (Galerie Arte)


Une promenade le long du quai Henry Jay nous conduit aux Comptoirs du Fleuve, fief d’ Amadou Diaw (Président de l'Institut Supérieur de Management et initiateur avec Joëlle le Bussy du festival le Fleuve en Couleur). Ici la photographie est à l'honneur avec une exposition de photos de la fondation A'kuwa restituant des moments partagés avec les enfants des écoles primaires du Sénégal, sans oublier les saisissants clichés de Saint-Louis capturés par Laurent Gerrer et les œuvres de Raphaël Perilhou.


©Laurent Gerrer

Nous revenons sur nos pas en direction de la maison d'hôtes Au Fil du fleuve (ancien entrepôt de gomme arabique de la maison Devès) qui dans le cadre du festival se transforme en galerie d'art. Marie-Caroline Camara, la maîtresse des lieux y expose une série photo signée Fabrice Monteiro, Signares. Cette demeure savamment restaurée, témoigne de la richesse du patrimoine architectural de la ville tricentenaire, dont le passé glorieux ressurgit à chaque rue.

©Fabrice Monteiro

A quelques mètres du Fil du fleuve se trouve l'atelier de Meissa Fall, une véritable institution à Saint-Louis. Ce réparateur de vélos devenus sculpteur émérite a inventé sa propre forme d'art, le « vélo-art », comme il l'appel lui-même. Meissa transforme au fil des jours des cycles usagés en fascinantes sculptures, entre ses mains la ferraille reprend vie. L'artiste crée un univers où, héros, anonymes, personnages légendaires, animaux et masques se côtoient.

L'atelier de Meissa


Nous terminons notre parcours par une visite de l'institut français, qui proposait une exposition collective intitulée Traces : "Nuun ak yéne demb ba tey ", réunissant 10 artistes connus sur la scène artistique locale et internationale parmi lesquels le regretté Jacob Yacouba (décédé en 2014).

*Ndar : nom wolof de Saint-Louis

Nous reviendrons plus longuement sur ce Festival dans le prochain numéro d'Afrikadaa.

CELESTE PRIZE 2015



Celeste Prize is an international contemporary art prize open to all artists, photographers and creatives, without limits of age or experience. The Prize is open to the many and varied artistic practices which define today’s approaches. Crossover works in multiple media or time-based work are being accepted for submission. Thanks to Koyo Kouoh, this year’s chief-curator of Celeste Prize, the founding artistic director of RAW Material Company, Dakar and curator of 1:54 FORUM, London, the prize shows work which nurtures the common ground between artistic languages as well as giving artists an opportunity to investigate key issues which matter to the world.

According to last year chief-curator Ngone Fall "Celeste Prize gives great visibility to artist from different backgrounds and cultures because they can apply easily, and submit their works online by a simple clic."

The last day to pay the entry fee was 15th July 2015. But works can be uploaded till 22th July.


20.000 € PRIZES:

Project Prize 4.000 €

Painting & Drawing Prize 4.000 €

Photography & Digital Graphics Prize 4.000 €

Video & Animation Prize 4.000 €

Installation, Sculpture & Performance Prize 4.000 €

Celeste Prize 2015 has added to the exhibition and residency benefits it offers artists, a series of new, enviable benefits: which include putting artists in direct contact with all the prize’s past 150 curators, dedicated news articles and personalised video interviews.

Full details about benefits, prizes, who is involved :
http://www.celesteprize.com/celesteprize2015/

JURY

- Koyo Kouoh, Chief-curator Celeste Prize 2015, Director of Raw Material Company, Senegal

- Jörg Bader, Director, Centre de la Photographie, Geneva

- Eva Barois De Caevel, Assistant Curator RAW Material Company, Paris

- Lucrezia Crippitelli, Independent Curator, Brussels

- Miguel Lopez, Director TEOR/ética, San Jose

- Nicola Müllerschön, Director, arts and culture foundation KfW Stiftung, Frankfurt

- Aida Muluneh, Founder Addis Foto Fest, Addis Abba

- Tobias Ostrander, Chief Curator, Pérez Art Museum, Miami

- Rasha Salti, Curator, Toronto International Film Festival, Toronto & Beirut

- Gloria Sensi, Independent Curator, Paris

- Gaia Tedone, Independent Curator, London

- David Teh, Director Future Perfect, Singapore



AFRICA ACTS DU 5 au 12 JUILLET 2015


Performance de Jelili Atiku, « Body + Light + Gunpo » (Séoul). Photo Quentin Cornet © Jelili Atiku


A vos agendas ! La première édition d'AFRICA ACTS , dont AFRIKADAA est partenaire média, se tiendra du 5 au 12 juillet 2015 à Paris. A cette occasion une dizaine d'artistes parmi lesquels Jelili Atiku, Em’kal Eyongakpa, Jean Pierre Bekolo ou encore Kapwani Kiwanga seront réunis pour une semaine de manifestations culturelles et artistiques consacrée aux arts de la performance en Afrique et dans ses diasporas.

AFRICA ACTS est un évènement organisé à l’occasion de la European Conference on African Studies par l’Institut des mondes africains du CNRS et par Les Afriques dans le monde, avec l’appui de l’agence à paris.

Retrouvez tout le programme de cette semaine exceptionnel en cliquant ici >> et suivez toute l'actualité de AFRICA ACTS sur Facebook

Carte Blanche à Afrikadaa



Is black a color ? L’art contemporain à l’épreuve des gestes artistiques d’appropriation de l’image de soi. Réflexions sur les représentations du corps noir dans les arts visuels.

Le séminaire « Le nœud du monde : politique du corps (post)colonial » accueille, à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH), ce vendredi 12 juin 2015 vers 18h sa dernière séance de l’année académique. Il sera question de réfléchir sur les représentations du corps noir dans les arts visuels. Au moment où, l’art contemporain défait nombreuses de nos habitudes visuelles - à travers performance, installations, nouveaux usages de la photographie etc. - cette séance veut examiner d’une part, quelques gestes artistiques contemporains qui continuent de déconstruire certaines représentations dominantes du corps noir liées à l’impérialisme colonial. D’autre part, elle entend aussi porter une attention particulière à certaines propositions actuelles qui engagent un travail sur la réappropriation de l’image de soi où le corps devient lui-même médium artistique.

À cette occasion Jephthé Carmil qui présente cette séance donne carte blanche à la revue AFRIKADAA. Celle-ci propose un acte éditorial live du septième numéro de la revue qui s’intitule « Corps médium », avec la participation de l'artiste plasticien et performeur Gastineau Massamba.

Intervenants :

Jephthé CARMIL est doctorant à Paris 7 – Paris Diderot et aux Beaux arts de Nantes. Il travaille sur les relations entre l’iconographie postcoloniale et l’art contemporain. Ses recherches explorent certains enjeux et implications que le « postcolonial turn » reflète dans les pratiques curatoriales contemporaines. Son engagement dans la recherche s'inscrit dans une perspective pluridisciplinaire et critique. Celle-ci côtoie les disciplines telles que : l'histoire de l'art, la sémiologie, l'esthétique, les études culturelles et postcoloniales. Pour ce semestre, il anime avec le groupe de recherche « Le nœud du monde : politique du corps (post)colonial » le séminaire « Archives en écho : repenser les mémoires et les imaginaires des indépendances coloniales » au centre d’art et de recherche Bétonsalon. Par ailleurs, il entame un projet photographique qui se nourrit notamment de ses recherches en arts visuels.

Pascale Obolo est rédactrice en chef de la revue AFRIKADAA et cinéaste. Née à Yaoundé (Cameroun), elle vit entre Paris et Yaoundé. Elle étudie au Conservatoire Libre du cinéma Français en section réalisation, puis obtient un master de cinéma à l’université de Paris VIII, section cinéma expérimental. Ses premiers films documentent le début du mouvement hip hop et la scène parisienne du graffiti. Activiste, son travail interroge les mémoires, l’identité, l’exil(é/e), l’invisibilité. Pascale Obolo est à l’origine de la structure AFRIKADAA, revue d’art contemporain et  laboratoire intellectuel et artistique.

« Corps médium », septième numéro de la revue AFRIKADAA, est conçu comme un espace curatorial. Partant de plusieurs travaux d’artistes, Pascale Obolo propose à travers ce numéro de questionner les enjeux du corps comme outil de pensé.




Y a-t-il un régime postcolonial des arts ?


L’ère de la globalisation est, à l’évidence, postcoloniale. Pourtant, le postcolonial apparaît souvent moins comme le corrélat de la mondialisation que comme son envers. Se demander s’il y a un régime postcolonial des arts revient ainsi à s’interroger sur la dimension postcoloniale de la mondialisation artistique. Aujourd’hui, l’art, comme l’argent, ignore les frontières : c’est ce qu’il y a de plus fluide dans les échanges culturels. Il s’agira de saisir ce qui se produit aujourd’hui dans les arts visuels non à partir de « l’Occident » et de la mondialisation mais à partir du « reste du monde » et de la postcolonialité, croisant « vues d’ici » et « vues d’ailleurs ».

Seloua Luste Boulbina, avec le Laboratoire de changement social et politique et la revue Afrikadaa, propose un colloque autour de ces questions le 1er et le 2 juin 2015, à l'Université Paris Diderot. 

Y a-t-il un régime postcolonial des arts ? 

UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT

1er juin : Amphithéatre Buffon 
15 rue Hélène Brion 75013 Paris

2 juin : Amphithéatre Turing 
Croisement rues Alice Domont et Léonie Duquet et avenue de France 75013 Paris



PROGRAMME



56th International Art Exhibition AWARDS 2015

The Jury of the 56th International Art Exhibition of la Biennale di Venezia comprised of Naomi Beckwith (USA), Sabine Breitwieser (Austria), Mario Codognato (Italy), Ranjit Hoskote (India), Yongwoo Lee (South Korea), wishes to acknowledge an outstanding Biennale Arte 2015 with an increased number of National participations and a particular sensitivity to current geopolitical urgencies. It also marks the first International Art Exhibition with a dedicated space which emphasizes the performative and discursive as an integral element in today’s art practice.

The Golden Lion for Best National Participation goes to the Republic of Armenia
Armenity / Haiyutioun. Contemporary artists from the Armenian Diaspora
Commissioner: Ministry of Culture of the Republic of Armenia. Deputy Commissioner: Art for the
World Europa, Mekhitarist Congregation of San Lazzaro Island, Embassy of the Republic of
Armenia in Italy, Vartan Karapetian. Curator: Adelina Cüberyan von Fürstenberg. Venue:
Monastery and Island of San Lazzaro degli Armeni

The Golden Lion for the best artist in the International Exhibition All the World’s Futures goes to Adrian Piper
The Probable Trust Registry: The Rules of the Game #1–3
(United States, 1948; Arsenale, Corderie)

The Silver Lion for a promising young artist in the International Exhibition All the World’s
Futures goes to Im Heung-Soon
Factory Complex
(South Korea, 1969; Arsenale, Artiglierie)

The Jury has also decided to assign three special mentions to artists of the International
Exhibition All the World’s Futures:

Harun Farocki
(Germany 1944 - d. 2014; Corderie, Arsenale)
Abounaddara collective
(founded 2010 Syria, based in Syria; Giardino delle Vergini, Arsenale)
Massinissa Selmani
(Algeria 1980; Corderie, Arsenale)

The Jury has also wished to honor with a special mention the United States of America for their presentation of Joan Jonas, an artist of significant oeuvre and influence:

Joan Jonas: They Come to Us Without a Word
Commissioner: Paul C. Ha. Deputy Commissioner: MIT List Visual Arts Center. Curators: Ute Meta Bauer, Paul C. Ha. Venue: Pavilion at Giardini

The Awards Ceremony of the 56th International Art Exhibition took place today May 9th 2015 at Ca’ Giustinian. The Board of la Biennale di Venezia, chaired by Paolo Baratta, is also awarding theGolden Lion for Lifetime Achievement to El Anatsui (Ghana), and a Special Golden Lion for Services to the Arts to Susanne Ghez (USA), both under director Okwui Enwezor’s proposal.

The awards of the International Jury are assigned with the following motivations:

The Golden Lion for the national pavilion goes to Republic of Armenia for forming a pavilion based on a people in diaspora, each artist engaging their specific locality as well as their heritage. The pavilion took the form of a palimpsest, with contemporary positions inserted into a site of historic preservation. In a year that witnesses a significant milestone for the Armenian people, this pavilion marks the resilience of trans-cultural confluence and exchanges.

Photo by Sara Sagui
Courtesy by la Biennale di Venezia

Photo by Sara Sagui
Courtesy by la Biennale di Venezia

Golden Lion for best artist in the International Exhibition All the World’s Futures to Adrian Piper. A pioneering artist, Piper has reformed conceptual practice to include personal subjectivity—of herself, her audience and the publics in general. Her presentations invite us to engage in a life-long performance of personal responsibility and calls out attention to ephemeral and transitional character of value systems.

Photo by Alessandra Chemollo
Courtesy by la Biennale di Venezia


Silver Lion for a promising young artist in the International Exhibition All the World’s Futures to Im Heung-Soon for a moving video work that probes the nature of precarity in relation to the conditions of labor for women across Asia. Factory Complex takes the form of a documentary but with a direct, lightly mediated, encounter with his subjects and their working conditions.

A special mention for artists of the International Exhibition All the World’s Futures goes to Harun Farocki, a seminal figure in post-war cinema. This presentation makes his entire body of highly influential work accessible to a larger public.
Another special mention goes to the incredibly brave Abounaddara collective for documenting the current political strife and human struggle for survival in Syria, without taking sides.

Special mentions goes to Massinissa Selmani for working in a modest medium which has the capacity to act beyond its scale.

Official website of the 56th International Art Exhibition: www.labiennale.org
Official hashtag: #biennalearte2015

Photo: Alessandra ChemolloCourtesy: la Biennale di Venezia

Photo: Alessandra ChemolloCourtesy: la Biennale di Venezia 
Photo: Alessandra ChemolloCourtesy: la Biennale di Venezia

Photo: Alessandra ChemolloCourtesy: la Biennale di Venezia

Photo: Alessandra ChemolloCourtesy: la Biennale di Venezia

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