AFRICA ACTS DU 5 au 12 JUILLET 2015


Performance de Jelili Atiku, « Body + Light + Gunpo » (Séoul). Photo Quentin Cornet © Jelili Atiku


A vos agendas ! La première édition d'AFRICA ACTS , dont AFRIKADAA est partenaire média, se tiendra du 5 au 12 juillet 2015 à Paris. A cette occasion une dizaine d'artistes parmi lesquels Jelili Atiku, Em’kal Eyongakpa, Jean Pierre Bekolo ou encore Kapwani Kiwanga seront réunis pour une semaine de manifestations culturelles et artistiques consacrée aux arts de la performance en Afrique et dans ses diasporas.

AFRICA ACTS est un évènement organisé à l’occasion de la European Conference on African Studies par l’Institut des mondes africains du CNRS et par Les Afriques dans le monde, avec l’appui de l’agence à paris.

Retrouvez tout le programme de cette semaine exceptionnel en cliquant ici >> et suivez toute l'actualité de AFRICA ACTS sur Facebook

L’ENGAGEMENT

Lieu d’horreur, d’exotisme. Continent à la traîne, assisté, où tout resterait à faire. Terre sans défense. L’Afrique racontée par le « Nord » est en bien mauvaise posture. Ou, discours inverse, serait en plein boom économique et, du coup, prend des allures de Far West.

Extrêmes. Absence radicale de nuances. Absence, surtout, de réflexion.

Face à cela, un impératif : laisser la parole. Cesser de parler pour l’Afrique et de capturer son langage. Se le dire une fois pour toutes : il n’est pas une mais des Afriques.

Cet impératif, AFRICA ACTS le fait sien.

Carte blanche à douze artistes et collectifs – performeurs, danseurs, musiciens, poètes, cinéastes et vidéastes, DJs, VJs –, cette manifestation d’une semaine évacue clichés et idées préconçues.

Rigoureux, exigeants, ludiques aussi : les artistes au cœur d’ AFRICA ACTS décapent. Ils ont en commun un refus de la facilité, un engagement dans et pour des formes artistiques qui questionnent les limites de leurs disciplines. ACTion, ACTes posés, ACTualité : à travers leurs œuvres se dessinent tout à la fois une critique sans quartier de la violence sociale, économique et politique à l’échelle globale et un désir de la transcender. Individuellement et tout ensemble, ils posent sur le monde qui les entoure des regards qui tendent à le ré-enchanter : le repenser, le rêver à l’aune d’imaginaires qui mettent à mal stéréotypes et idées reçues.

Premier événement en son genre en France, AFRICA ACTS propose un parcours à travers de nombreux lieux de la capitale : musées et centres d’art contemporain, jazz clubs, amphithéâtres d’université, rues et parvis. Au cœur de l’action, les arts de la performance, espaces du participatif, de l’inclusif, dont les publics deviennent des acteurs à part entière.

La semaine AFRICA ACTS intervient en parallèle de la European Conference on African Studies (ECAS). Colloque de renommée internationale, l’ECAS se réunit tous les deux ans dans une grande ville européenne. A la Sorbonne, il rassemble pour cette session près de 2000 chercheurs autour d’une question clé, celle des « Mobilisations collectives en Afrique ». A cette thématique, l’engagement d’AFRICA ACTS fait puissamment écho.


POURQUOI LA PERFORMANCE ?


« Mobilisations collectives en Afrique : contestations, résistances, révoltes ». Chercheurs comme décideurs sont concernés par ces questions. Il en va de même des artistes.

Les arts de la performance, en particulier, offrent une plateforme clé pour réfléchir aux notions de mobilisations collectives. A travers le monde et au fil des époques, la musique, la danse et le théâtre ont joué un rôle fondamental dans l’énonciation et dans la mise en pratique de transformations sociales, politiques et économiques. Puisant aux racines de cette longue histoire, au 20ème siècle le street art, les pratiques du hip hop et la performance en art contemporain sont venus enrichir un terreau des plus fertiles.

Lagos, Kinshasa, Johannesburg, le Caire : aujourd’hui, en matière de performance, il n’est guère de lieux plus engagés et engageants que les grandes villes d’Afrique. L’histoire du continent est jalonnée de réponses artistiques à la violence – violence de la traite, du colonialisme, de régimes politiques étrangers et du cru. En dialogue avec ce riche passé, artistes africains et de la diaspora explorent en pionniers des territoires esthétiques et éthiques vitaux. En cela ils se trouvent au cœur de débats éminemment contemporains touchant la signification et le potentiel de l’art comme forme de prise de position politique.

Les liens intimes entre les arts de la performance et le politique dans les Afriques aujourd’hui sont à replacer dans un contexte plus large, celui de l’histoire de l’art du continent tout entier. Littératures orales et écrites, données linguistiques, fouilles archéologiques et analyses de sites architecturaux mettent en lumière la richesse et l’extraordinaire variété des intersections entre art et politique à l’échelle du continent. Ici comme ailleurs, les pratiques artistiques ont été instrumentalisées pour construire le pouvoir, mais aussi pour s’y opposer. Un foisonnement de vocabulaires – de formes, de mots, de gestes – en mutation constante le souligne et met en exergue l’imbrication fondamentale entre mobilisation et production artistique.

AFRICA ACTS interroge les ressorts de cette imbrication pour en célébrer la complexité et la vitalité au présent comme au passé et au futur.


LES ARTISTES


Jelili Atiku
On dit souvent que la performance est un art destiné à une élite
de connaisseurs, de « happy few ». Initiateur et directeur de la première biennale consacrée à la performance sur le continent africain, Jelili Atiku prouve le contraire. De Lagos à Casablanca, en passant par Vancouver et Tokyo, cet artiste de renommée internationale se met en scène dans l’espace public. Au travers de performances choc, il heurte, bouscule, interroge les inégalités et l’injustice sociale.

Pour AFRICA ACTS, Jelili Atiku propose Earth with Trees and Water I Am (Alaaragbo VIII)Terre et arbres et eau je suis (Alaaragbo VIII). Cette performance a lieu dans l’espace public, sur la place de la Sorbonne, et en intérieur (cour de la Sorbonne). La focale est l’environnement et l’urgence de respecter le parc naturel dans une période de réchauffement climatique.



Jean-Pierre Bekolo

Jean Pierre Bekolo est un cinéaste aux partis pris esthétiques et éthiques forts. Ses films et installations vidéo, oniriques voire futuristes, sont riches d’engagement politique. Son travail est profondément critique de situations qu’il juge inacceptables en Afrique et au-delà.

Le chef d’œuvre de Jean-Pierre Bekolo, Les Saignantes (2005), film de science-fiction, brûlot politique et manifeste afrofuturiste, dénonce sans réserve les idées préconçues sur l’Afrique. Le décor d’AFRICA ACTS est planté.

http://vimeo.com/71105853


Jean-Paul Delore & Alexandre Meyer

Pour AFRICA ACTS, le duo comédien/musicien Jean-Paul Delore et Alexandre Meyer propose un spectacle son et poésie en hommage au grand poète et dramaturge congolais Sony Labou Tansi (1947-1995). D’Avignon à Brazzaville en passant par Berlin et Paris, l’année 2015, anniversaire de la mort de Sony, est ponctuée de performances et de publications consacrées à son œuvre « lumineuse et tendue d’impatience, violente et tendre à la fois, marquée au sceau d'une colère entêtée qui ne se laisse arrêter par rien » (Greta Rodriguez-Antoniotti, critique).

Depuis vingt ans, sur les scènes internationales, avec des musiciens de renom du monde entier, le metteur en scène/acteur Jean-Paul Delore joue avec des mots et des sons d’écrivains dont la radicalité de la pensée et du verbe l’inspire. Paroles de « poètes voyageurs » dont les œuvres illustrent sans cesse les deux temps de la vie nomade, à moins que ce ne soit finalement les deux pôles de la vie tout court : « s’attacher et s’arracher » à son pays, à sa culture, à sa condition, à l’autre, à soi même… Pour AFRICA ACTS, il invite le guitariste français inclassable Alexandre Meyer, le temps d'un récital sensuel et bruyant avec, au programme, des œuvres de Sony Labou Tansi, accompagnées de travaux de Dambudzo Marechera, Mia Couto et d’autres encore.

http://www.festival-avignon.com/en/shows/2013/sans-doute


Alioune Diagne

Chorégraphe et danseur, Alioune Diagne, fondateur de la Compagnie Diagn’Art, initie et produit chaque année à St Louis du Sénégal le festival international de danse contemporaine Duo Solo. Les bases de sa pratique ne sont ni la danse classique ni le jazz, mais la danse africaine, qu’il a étudiée auprès des plus grands au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et au Japon.

En 1922, Battling Siki (Louis Mbarick Fall) fut le premier boxeur africain à accéder au titre de champion du monde. En dehors du ring, ce sportif engagé se battait aussi contre le racisme, si banal à son époque. A travers un solo intitulé Siki, Alioune Diagne raconte le combat de cet homme hors du commun, dont la mémoire reste vive de St Louis, sa ville d’origine, à Harlem, où il périt sous une pluie de balles à seulement 28 ans.

http://www.youtube.com/watch?v=zAA0jjCAf1E


Em’kal Eyongakpa

Em’kal Eyongakpa aborde le vécu, l'inconnu, ainsi que les histoires collectives, à travers un usage rituel de la répétition et de la transformation. Il travaille autant la photographie, la vidéo, la sculpture, le texte, le son que la performance. Ses installations obscurcissent les frontières entre les médias employés et tentent de déformer les notions de vrai et d'illusoire.

Pour AFRICA ACTS, Em'kal Eyongakpa invite le public à une expérience sensorielle. Sa performance poursuit le projet ??fullmoons later/letters from etokobarek, initié en 2013 à Amsterdam. Ce nouveau chapitre, wata kulture II, insiste sur le lien entre le son de l'eau et la structure rythmique en suspension présente dans certaines musiques traditionnelles et contemporaines. L'artiste prend pour référence le jazz (John Coltrane, Africa/Brass, 1961), la Beat Poetry (Amiri Baraka, Why's/wise, 2009) ou encore le rythme traditionnel Etokobi. Il connecte cela avec les crises actuelles en Méditerranée.

https://vimeo.com/80599548


Anne Historical

A travers des conférences-performances qui en appellent à une riche palette d’approches théoriques et artistiques, Anne Historical met à mal préconçus et clichés quant aux usages de l’art et de la recherche. Ici les deux ne font qu’un et, dans un mélange peu commun d’humour et de sérieux, ils révèlent la violence inhérente aux processus de colonialité.

Pour AFRICA ACTS, Anne Historical propose Les challengers partent à l’aube. Cette performance s’inscrit dans un projet plus large intitulé Les mémoires des autres, une série d’interventions centrées sur la voix, la gestuelle et l’image en mouvement. La performance a pour point de départ une bande film des années 1930. Il y est question de la Grande course aérienne africaine (1936), reliant le Royaume Uni et l’Afrique du Sud. La course fut un fiasco : seul un avion arriva à bon port et trois autres s’écrasèrent. Le narrateur de la performance est un personnage qui, à son corps défendant, se souvient des mémoires des autres. Il est telle une bobine de film : un réceptacle pour des évènements dont celui qui les regarde n’a aucune mémoire propre. Racontant un voyage que le narrateur ne connaît qu’à travers les mémoires d’autrui, la performance interroge l’imaginaire colonial de l’Afrique.


Kapwani Kiwanga

Recherche en anthropologie et en littérature et travail d’archive sont au cœur de la pratique de Kapwani Kiwanga. Ses films, installations et performances ont pour focale l’Afrofuturisme, esthétique littéraire et musicale née en Amérique du Nord, qui marie regards afrocentrés, science fiction, fiction historique, fantaisie, réalisme magique et cosmologies extra-européennes pour (re)penser les expériences présentes et passées de peuples issus de la diaspora africaine. Pour AFRICA ACTS, l’artiste présente Afrogalactica : Un abrégé du futur.

Dans cette performance, première de sa trilogie Afrogalactica, Kapwani Kiwanga se met en scène dans le rôle d’une anthropologue venue du futur. Elle explore des thématiques issues de sa recherche sur l’Afrofuturisme et les relie à l’émergence d’un hypothétique programme spatial des Etats Unis d’Afrique. Une plongée dans un présent-passé à la recherche d’archives de la culture populaire pour imaginer le futur à l’aune de la science fiction.

http://vimeo.com/41449171


Serge Kakudji

Co-auteur du premier opéra en Swahili, le contre-ténor Serge Kakudji mêle musique baroque, rumba congolaise, pop, rock et jazz pour décloisonner l’opéra. Enfant, à Lubumbashi, à l’Est du Congo, disques et cassettes audio lui révèlent l’opéra, dont il tombe amoureux. Sa passion le mène au Zimbabwe, puis en Europe, où il acquiert une formation musicale avancée. Performeur de renom, il se produit à l’opéra de Paris et à celui de Montpellier, au château de Versailles, à la Comédie française, au festival d’Avignon, au Théâtre royal flamand… Pour AFRICA ACTS, Serge Kakudji propose un récital de musique baroque dans l’écrin du Musée Dapper.

https://www.youtube.com/watch?v=c-o-8zDX3fw
https://www.youtube.com/watch?v=ZHtG8WYjmsQ


Neo Muyanga

Compositeur, librettiste et musicien, Neo Muyanga crée des espaces et des installations sonores qui, dans un mélange détonnant, allient opéra, cantates, musiques électroniques, madrigaux et chants révolutionnaires. Après des études à Trieste dans les années 1990, il revient en Afrique du Sud, où il fonde avec le guitariste Masauko Chipembere le duo acoustique-folk Blk Sonshine, célèbre à travers le continent africain. Auteur de nombreuses pièces musicales, d’opéras et d'œuvres pour orchestres, il se produit tant en solo qu’au sein de formations multi-instrumentales.

Pour AFRICA ACTS, Neo Muyanga présente Chants de révolte : la musique qui a libéré l’Afrique du Sud. Cette performance est une réponse antiphonale à l’archive de musique de protestation, d’hymnes et de lamentations qui hante la mémoire des années d’apartheid : la musique qui a scandé la lutte armée en Afrique du Sud. Chants guerriers et funestes qui furent entonnés par les écoliers de Soweto sont ici repensés afin d’imaginer un nouvel engagement : celui de rêver la révolution comme le lieu d’un amour qui resterait à bâtir.

http://vimeo.com/101214816


Ntone Edjabe

Ntone Edjabe est le fondateur de la décapante revue panafricaine Chimurenga et de la Pan-African Space Station (PASS), plateforme radio Internet écoutée en live sur l’ensemble du continent africain. Dans sa pratique de DJ, il associe érudition musicale et réflexion explicitement politique sur la place des Afriques dans le monde.

Dans les mots qu’il publie et les sons qu’il met en scène, Ntone est profondément influencé par Fela Anikulapo Kuti. A son propos Ntone dit ceci : « Son rejet Nietzschéen de tout pouvoir a inspiré artistes et activistes. Il avait le courage de ses convictions et, quoi qu’on pense de ces convictions, c’était un sacré courage. A ses côtés, notre vocabulaire de résistance s’est enrichi : avec lui, le musicien devenait bien plus qu’un simple performer ».

http://edition.cnn.com/2012/06/04/world/africa/ntone-edjabe-chimurenga/index.html


Qudus Onikeku

« Incroyable de présence » (Les Inrocks), « explosif » (Danser), Qudus Onikeku défie la gravité. Ludique, spirituelle et poétique, sa pratique marie performance et danse, acrobatie et méditation. De la rue à la scène, il joue et se déjoue des clichés pour proposer des regards inattendus et engagés sur la société contemporaine. Diplômé en 2009 de l’Ecole nationale supérieure des arts du cirque, Onikeku se produit tant en solo que sous la direction de grands chorégraphes. Professeur invité à l’Université de Californie, il vit au Nigeria, où il dirige la QDance Company.

Pour AFRICA ACTS, Qudus Onikeku propose Africaman Original. « Entre danse, performance, stand-up et cours de danse, ce spectacle montre un danseur très charismatique, à l’aise sur le plateau, parlant aussi bien français qu’anglais, sa langue natale. Qudus Onikeku nous fait voyager dans un univers particulier. Les images vidéo sont des archives de danses d’Afrique, mais aussi du Brésil et des Etats-Unis [afro-américains]. La répétition des images est en elle-même une chorégraphie en parfaite synchronie avec la musique du spectacle. Beaucoup de questions sont soulevées par ce jeune artiste talentueux, notamment le rapport au son et à la musique, mais aussi à l’image vidéo et au danseur lui-même dans ses gestes et mouvements, dans sa corporalité. Il est rare qu’un danseur s’adresse directement au public. Qudus Onikeku n’hésite pourtant pas à le faire. Il va jusqu’à inviter le public à prendre un cours de danse avec lui sur la très belle musique [du roi de l’Afrobeat], Fela Kuti, le fil conducteur de cette performance. On passe un très bon moment avec ce danseur. Soulignons le remarquable travail du vidéaste Isaac Lartey » (Patrick Acogny, chorégraphe).

https://www.youtube.com/watch?v=MDYstZI_9fk


Brice Wassy


Brice Wassy, compositeur et virtuose des cadences, est « le roi du 6/8 », référence à sa maîtrise des rythmes les plus complexes. Dixit l’incontournable Fela Anikulapo Kuti : « Il a ouvert nos esprits avec le militantisme de son message et nos cœurs aux rythmes de l’Afrobeat ». Son Kelin-Kelin’ Orchestra enflamme AFRICA ACTS. Nouvelle méthode, nouveau genre dans le paysage musical africain : le Kelin-Kelin’ Orchestra. Inspiré par la musique camerounaise, il revisite des sonorités traditionnelles pour proposer des œuvres contemporaines. Créatif, cosmopolite, le big-band composé de douze musiciens (piano, basse, trompette, pour ne citer que quelques instruments) invite à un voyage inédit dans une ambiance particulièrement festive. Avec Kelin-Kelin’ ça balance et ça swingue. Aux commandes, Maître Brice et ses baguettes magiques, en compagnie de son complice de toujours : Jean-Jacques Elangué.

http://vimeo.com/66028393


Breeze Yoko

Breeze Yoko est un graffeur reconnu pour sa prise d’assaut de la cité par les couleurs et par un refus affirmé du statuquo. Il est également réalisateur, acteur et producteur de films.

La European Conference on African Studies réunit plus de 1500 chercheurs spécialistes de l’Afrique, pour la plupart européens. Breeze Yoko répond, via une œuvre entre la peinture murale et le graffiti : son regard sur l’étude de l’Afrique par les non-africains.
http://vimeo.com/66028393


LES PROJECTIONS

En écho aux performances live des artistes invités à participer à AFRICA ACTS : un cycle de films consacré aux intersections entre performance et engagement politique.


Calypso Rose, The Lionness of the Jungle
Pascale Obolo (2011)

Ghetto Millionnaires
Gilles Remiche (2010)

Senegal : Ready for Change (2015)
Nusrat Durrani

Fuelling Poverty
Ishaya Bako (2012)

Fela Kuti : Music is the Weapon (1982)
Jean-Jacques Flori & Stéphane Tchal-Gadjieff

Shield and Spear (2014)
Peter Ringbom


LES LIEUX

Sorbonne

Le M.U.R.

Bétonsalon

New Morning

Musée Dapper

Fondation Kadist

La Maison Rouge

Centre Barbara FGO

Fondation Lucien Paye

Collège des Bernardins

Fondation Cartier pour l’art contemporain


LES ORGANISATEURS



L’Institut des mondes africains (IMAF)

L’IMAF est l’un des plus grands centres européens de recherche interdisciplinaire sur l’Afrique et ses diasporas. De très nombreuses publications attestent du dynamisme et de l’implication de ses chercheurs et enseignants-chercheurs. L’IMAF est un lieu d’expertises partagées et ouvert. Ses membres n’hésitent pas à mutualiser leurs expertises et à mettre leurs connaissances au service du plus grand nombre (notamment via des interventions dans les médias). Entre savoirs, savoir-faire et ouverture, l’IMAF se positionne à la pointe de la recherche contemporaine.


Les Afriques dans le monde (LAM) 

Le LAM rassemble des chercheurs et enseignants-chercheurs issus d'horizons et de traditions disciplinaires différents qui convergent vers l'analyse du politique et du contemporain au sens large du terme. Les travaux s’inscrivent dans un périmètre de recherche scientifique qui s’est élargi à l'ensemble du continent africain et à la Caraïbe et, plus généralement, à toutes les sociétés issues de la Traite atlantique.


LES PARTENAIRES OPERATIONNELS

AFRICA ACTS est rendu possible par l’aimable soutien de Total, ACASA, Bétonsalon, la Fondation Cartier pour l’art contemporain, la Fondation Kadist, l’Institut français d’Afrique du Sud, la Maison Rouge, le M.U.R. et des mécènes privés, ainsi que par la généreuse participation du Centre Barbara FGO, de la Fondation Lucien Paye, du Musée Dapper et du New Morning. 


LES PARTENAIRES MEDIA

RFI, France 24, TV5 Monde, L’Obs, Afrikadaa, Jeune Afrique


LES CONTACTS



Dominique Malaquais – commissaire

IMAF

dmalaquais@gmail.com

06 32 24 24 52

Caroline Roussy – attachée de commissariat et relations publiques

IMAF

Roussy_c@hotmail.com

06.62.61.02.72

























































































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